A.B., le propriétaire de l’atelier de confection à Tanger où s’est déroulé le drame du 8 février dernier, qui a coûté la vie à 28 ouvrières et ouvriers, a été placé en détention, mardi 12 mai, sur décision du juge d’instruction qui vient de boucler son enquête.
Le procès, repoussé à maintes reprises, à cause de l’état de santé du prévenu, pourra quant à lui démarrer le 20 mai, apprend Le360 de sources judiciaires sur place.
Quant aux chefs d’accusation retenus contre A.B., il s’agit, selon les mêmes sources, d’homicides involontaires, blessures involontaires, violation des législations et des réglementations, violation de l’état d’urgence sanitaire, ouverture d’une entreprise sans autorisation et emploi de mineurs sans tenir compte des règles de santé et de sécurité.
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Il faut rappeler que le drame s’était produit dans la matinée du lundi 8 février quand des pluies torrentielles avaient submergé le sous-sol de la villa où se situait cet atelier.
Les ouvriers qui s’y trouvaient, des femmes pour la plupart, ont été pris au piège par la force des torrents. Seule une poignée d’entre eux a pu échapper à la mort tandis que 28 ont péri noyés faute d’issues de secours.