Drame de Bourgogne: L'actrice Amal Maarouf est morte sur le coup

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Revue de presseKiosque360. La jeune actrice Amal Maarouf figure parmi les 23 victimes de l'effondrement de trois immeubles à Bourgogne. Elle est morte sur le coup, selon la version de la Protection civile.

Le 22/07/2014 à 23h22

La Protection civile, dont l’intervention a été sévèrement critiquée, notamment par les familles des victimes de l'effondrement de trois immeubles à Bourgogne ayant fait 23 morts, a livré sa version des faits, lors d'une rencontre avec la presse tenue, lundi 21 juillet, à Casablanca. "Abdelali Ghadoual, commandant régional de la Protection civile pour le Grand Casablanca, a nié que l’actrice Amal Maarouf avait rendu l’âme le lendemain du drame et qu’elle avait maintenu un contact par téléphone avec ses amis jusqu’à son décès", lit-on sur les colonnes du quotidien Al Akhbar à paraître ce mercredi 23 juillet. "La jeune actrice est morte sur le coup. A l’origine de cette malencontreuse confusion, Ibtissam, la soeur de l’actrice, qu’on avait prise pour la défunte. Ibtissam Maarouf est d'ailleurs la seule rescapée de toute la famille", explique Al Akhbar.

Akhbar Al Yaoum souligne de son côté que les responsables de la Protection civile ont présenté des versions opposées à celles véhiculées par certains organes médiatiques. Cela est surtout valable pour les accusations adressées aux sauveteurs quant au retard accusé pour arriver sur les lieux du drame et le recours à du matériel désuet dans les opérations de secours. Les agents de la Protection civile étaient sur place à 3h49 et ils se sont mis rapidement au travail, relève le journal qui reprend les déclarations des patrons de la Protection civile. Le quotidien explique également que les responsables ont rejeté l’option de recourir aux pelleteuses, malgré le fait que plusieurs personnes étaient sous les décombres. Ils n’ont pris cette décision qu’une fois qu’ils ont été sûrs, sur la base de données scientifiques, qu’il n’y avait plus aucun survivant.

Les données disponibles sur les bâtisses menaçant ruine font froid dans le dos. Rien qu’à Casablanca, on recense pas moins de 2.200 maisons menacées d’affaissement alors que 3.000 autres nécessitent des travaux de restauration. Les familles dont les vies sont menacées et qui ont besoin d’être relogées se chiffrent ainsi à 9.250. En 2012, l’Etat avait déjà mobilisé à cet effet un budget de plus de 1,7 milliard de dirhams pour les besoins d’un projet qui s’étale sur 36 mois.

Par Fatima Moho
Le 22/07/2014 à 23h22