Le secrétariat d'État chargé du Développement durable l’a classée comme l’une des plages les plus polluées au Maroc. La plage Jbila, se trouvant près de la région d’Achakar, connaît un énorme flux des eaux polluantes déversées par les usines de la zone industrielle Gzenaya.
Les cadavres d’oiseaux jonchent la plage, l’odeur est nauséabonde, les sables sont trop sales… En somme tous les ingrédients d’une catastrophe écologique, avec tout ce que cela représente comme danger sur l’homme, la faune et la flore.
Lire aussi : Vidéo.Tanger: catastrophe à la plage de Jbila
L’an dernier, le maire de Tanger, Bachir Abdellaoui, a promis de «nettoyer» cette plage en 10 jours. Lors d’une rencontre avec des responsables du Conseil de la ville et des représentants de la société en charge de la gestion déléguée de la distribution d'eau et d'électricité, Amendis, le maire a exprimé son regret quant à cet état de choses. Mais ses promesses mirifiques sont restées lettre morte.
Amendis n’est pas non plus en reste. Et sa responsabilité dans cette catastrophe écologique est avérée.
Lire aussi : Vidéo. Grand Format-le360. Nezha El Ouafi: «L’environnement reste une importante problématique au Maroc»
En attendant, les citoyens et touristes qui passent à côté de cette plage ne peuvent qu’exprimer désolation et regret.