"Nous avions rendez-vous avec la ministre Bassima Hakkaoui, ce vendredi 25 mars à 11heures et nous avons été surpris d'apprendre, à la dernière minute, qu'elle a annulé cette rencontre de dialogue". Ces propos sont de Mohammed Zawane, le secrétaire général du syndicat des fonctionnaires de l'Agence de développement social (ADS).
La ministre de la Solidarité, de la famille et du developpement social voulait, depuis un bout de temps déja, dissoudre cette institution. "Elle peut dissoudre si elle veut et si c'est une décision du gouvernement on ne peut que l'accepter. Mais néanmoins on souhaiterait être fixé sur notre sort".
Sur cette question, le syndicat a déja tenu trois rencontres avec la ministre. Des réunions "inutiles", lance désabusé notre interlocuteur. "Jusqu'a présent, Bassima Hakkaoui ne nous a donné aucun indice de visibilité sur le sort qui attend les fonctionnaires de l'ADS, en cas de dissolution", précise Mohammed Zawane à Le360.
Face au mutisme, les membres du syndicat présents à cette rencontre de dialogue, prévue aujourd'hui à 11 heures, ont décidé de protester devant la salle de réunion, à quelques mètres du bureau de la ministre.