Cela s’est passé hier mercredi 14 mars à Jerada. Des groupes d’individus ont organisé, mercredi, un sit-in aux abords des puits abandonnés près du lycée Al Fath. Alors que les autorités locales avaient, la veille, interdit toute forme de protestation non autorisée, des éléments cagoulés ont provoqué les forces publiques en les attaquant avec des jets de pierres. Les autorités «ont été obligées d'intervenir, en coordination avec le parquet compétent, pour disperser cette manifestation», souligne la préfecture de la province de Jerada dans un communiqué. Cela n’a pas empêché le pire d’arriver.
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A aujourd’hui, on compte quelque 80 blessés parmi les forces de l’ordre. Certains sont graves et ont nécessité une évacuation au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Oujda. Cinq voitures des forces publiques ont, par ailleurs, été incendiées et d'importants dégâts matériels et d’équipements utilisés par ces mêmes forces ont été enregistrés.
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Neuf personnes ont été interpellées et seront déférées devant la justice suite à ces évènements, indique le communiqué. Les autorités locales de la province de Jerada affirment que «les forces publiques maintiendront les mesures visant la protection de la sécurité et de l’ordre public, en veillant d’une part à faire montre de retenue et de contrôle de soi pour ne pas céder aux provocations, et en respectant scrupuleusement les principes de la loi, d’autre part».
