Deux frères arrêtés à Ben Guerir: le vrai du faux, selon une source sécuritaire

Un homme menotté. (Photo d'illustration). DR

Deux frères en état d’ébriété ont été interpellés le 27 juin à Ben Guerir pour insultes envers des agents de police et troubles à l’ordre public, selon une source sécuritaire. Celle-ci dément les accusations formulées dans une vidéo diffusée par leur mère, qui remet en cause les conditions de leur arrestation.

Le 14/07/2025 à 14h12

En réaction à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, dans laquelle la mère des frères Chebli remet en question les circonstances de leur arrestation à Ben Guerir, un responsable sécuritaire a apporté des précisions sur les faits.

Selon le responsable, les deux frères ont été interpellés le 27 juin alors qu’ils se trouvaient en état d’ivresse manifeste. Ils sont poursuivis pour outrage à agents, troubles à l’ordre public et dégradation de biens affectés à l’usage collectif.

D’après la même source, le premier suspect a été interpellé alors qu’il se trouvait en état d’ébriété et proférait des insultes à l’encontre des agents de police. Ces derniers tentaient de l’empêcher de diffuser en direct, sur les réseaux sociaux, des images du commissariat et des personnes qui s’y présentaient. Son frère, également sous l’emprise de l’alcool, a été arrêté peu après pour avoir pénétré dans l’enceinte du poste de police, semé le désordre et volontairement brisé l’une des fenêtres.

Dès la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, les services de la police judiciaire ont déféré les deux individus devant la justice, qui a ordonné leur placement en détention préventive à la prison locale de Ben Guerir.

Dans un communiqué publié précédemment, le parquet près le tribunal de première instance de Ben Guerir a précisé que les deux frères avaient été conduits à l’hôpital par la police judiciaire, durant leur garde à vue, pour y subir les examens médicaux nécessaires. L’un d’eux a par ailleurs été transféré, au cours des deux derniers jours, depuis l’établissement pénitentiaire vers le Centre hospitalier universitaire de Marrakech, où il a passé des examens complémentaires avant d’être reconduit en détention dans des conditions jugées normales.

Par La Rédaction
Le 14/07/2025 à 14h12