Détournement de fonds au Consulat général du Maroc à Dubaï

Un cadre exerçant au Consulat général du Maroc à Dubaï a été condamné par la Cour d'appal de Rabat à trois ans de prison ferme pour détournement de fonds.. DR

Revue de presseLa Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat vient de condamner un cadre exerçant au Consulat général du Maroc à Dubaï à trois ans de prison ferme, en plus d’une indemnisation de l’ordre de 4,5 millions de dirhams à verser au ministère des Affaires Etrangères pour détournement de fonds. Les détails dans cette revue de presse qui provient du quotidien Assabah.

Le 19/11/2025 à 20h11

Le scandale de détournement de fonds au Consulat général du Maroc à Dubaï, aux Émirats arabes unis, a atterri devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat, chargée des crimes financiers.

Lundi dernier, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 20 novembre, «un cadre qui exerçait au sein du Consulat général du Royaume du Maroc à Dubaï a été condamné à une peine de trois ans de prison ferme».

Et de préciser que le principal accusé dans cette affaire serait toujours en fuite et activement recherché aux Émirats arabes unis et au Maroc.

À ce propos, un mandat d’arrêt international a été formulé dans ce sens à Interpol (Organisation internationale de police criminelle) pour faciliter l’arrestation et l’extradition de cet accusé qui avait pris la poudre d’escampette.

Cette affaire, explique le quotidien, avait éclaté suite à un audit interne effectué sur les comptes du Consulat général du Maroc à Dubaï par une équipe d’inspection dépêchée sur les lieux par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

L’enquête avait mis à nu des malversations financières dans la gestion des droits de timbre au Consulat général du Maroc à Dubaï, impliquant deux hauts cadres marocains dans ce scandale.

Les résultats de l’enquête ont servi de base à une plainte déposée par les autorités compétentes marocaines auprès de la justice, indiquent les sources du quotidien. C’est ainsi que le premier cadre mis en cause dans cette affaire a été interpellé dès son entrée au Royaume. Déféré devant le parquet compétent de Rabat, précisent les mêmes sources, il a été poursuivi en état de détention pour les chefs d’accusation retenus contre lui. Lundi dernier, il a été condamné à une peine de réclusion criminelle de trois ans, en plus d’une indemnisation de l’ordre de 4,5 millions de dirhams à verser au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, qui s’était constitué partie civile.

Par La Rédaction
Le 19/11/2025 à 20h11