Le projet du nouveau Code pénal, dont la mouture finale a été dévoilée le 31 mars par le ministère de la Justice, prévoit des peines alternatives à la prison. Selon Al Massae dans son édition de ce jeudi 4 juin, les individus condamnés à moins de deux ans de prison ferme pourront bénéficier de ces peines alternatives: travaux d'intérêt général, amende pour chaque jour de prison, restriction de droits ou thérapie, autant d'options proposées.
Selon Al Massae, le condamné pourra s'absoudre de ses délits en versant à l'état une sorte d'amende quotidienne variant entre 100 et 2.000 DH. Pour fixer le tarif, deux facteurs sont pris en considération par le nouveau pénal: la situation matérielle du condamné et la gravité de son délit. Cette peine alternative crée néanmoins la polémique. En effet, d'après Al Massae, elle suscite des inquiétudes quant aux débordements qu'elle pourrait encourager chez les plus riches qui pourront se permettre de payer cash leurs crimes.
Pour bénéficier des peines alternatives, il faut avoir été condamné à une peine ne dépassant pas deux ans de prison ferme. Les récidivistes ou condamnés pour détournement de fonds, abus de pouvoir, trafic de drogue, trafic d’organes humains ou pédophilie sont exclus de ces mesures.