Les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire ont récemment mis fin aux agissements d’un réseau criminel particulièrement dangereux en arrêtant six personnes, dont des commerçants, impliquées dans un vol à main armée perpétré en France. Selon une source sécuritaire citée par le quotidien Assabah dans son édition de ce lundi 8 septembre, les suspects avaient semé la confusion au sein des autorités françaises et terrorisé les commerçants de magasins de luxe.
Les enquêtes techniques et opérationnelles menées par la police nationale ont permis de retracer l’ensemble des activités criminelles du groupe. Les premiers interrogatoires ont révélé un haut degré de professionnalisme dans la conduite de leurs opérations, incluant des méthodes sophistiquées de camouflage et de revente des biens volés afin de générer des profits substantiels, lit-on.
Les suspects sont accusés d’avoir constitué une bande spécialisée dans le vol à main armée et les crimes organisés, mettant ainsi en danger la sécurité publique dans le Royaume.
Les interventions menées sur le terrain ont permis l’arrestation de deux commerçants à Marrakech et à Rabat, ainsi que de quatre autres individus. Lors des perquisitions, 31 téléphones portables, issus du vol en France, ainsi que de nombreux équipements électroniques de provenance suspecte, ont été saisis, écrit encore Assabah.
Les six individus arrêtés ont été remis à la justice de Casablanca, pour leur implication dans une organisation criminelle spécialisée dans le vol et la dissimulation de biens volés.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une coopération sécuritaire bilatérale entre la Direction générale de la sûreté nationale marocaine et la police nationale française. Selon des sources concordantes citées par le quotidien, l’affaire révèle un réseau de commerçants achetant des téléphones haut de gamme volés, tout en étant conscients de leur origine illégale, afin de réaliser des profits importants.
Les autorités prévoient des opérations de contrôle étendues sur les marchés connus pour la vente de téléphones portables de luxe et d’équipements électroniques importés dont la provenance est douteuse.
Cette affaire illustre la coordination croissante entre le Royaume et la France, pour lutter contre les réseaux criminels internationaux et sécuriser les échanges commerciaux transfrontaliers, tout en mettant en évidence les risques liés au marché parallèle des biens électroniques de luxe.








