Dans un communiqué, la DGSN réfute catégoriquement l’authenticité du document qui lui est attribué sur les réseaux sociaux, notant qu’il s’agit d’un document falsifié. Dans ce faux document, la DGSN demanderait aux médias marocains de ne pas donner suite à une supposée désertion de 14 officiers... des Forces armées royales. Un minimum de bon sens voudrait que ce soient les FAR qui réagissent dans pareille situation, tout aussi inventée au demeurant. Mais que dire lorsque même la volonté de nuisance manque gravement d’intelligence. Un minimum.
Les services de la Police judiciaire ont ouvert une enquête sous la supervision du parquet compétent pour déterminer et identifier l’origine de ce faux document et arrêter les personnes impliquées dans sa diffusion de manière trompeuse, conclut la même source.
Ce document porte néanmoins la marque, et la preuve d’incompétence, des services du régime algérien. Mais c’est ignorer, et c’est grave, que la Sûreté nationale est une chose et que la Défense en est une autre. Sa diffusion s’inscrit, purement et simplement, dans une énième tentative manifeste de désinformation orchestrée par les saltimbanques d’Alger. Sauf que ça manque cruellement de talent et de sens du détail. Pour un faux, c’est raté.
Relayé et amplifié par les médias à la solde du régime, ce faux est emblématique de la gestion désastreuse qui caractérise le système algérien. Il s’agit en outre d’un exemple frappant de la tentative de ce régime agonisant de se réinventer par des moyens trompeurs. Et franchement nuls.