Au Conseil communal de Dar Bouazza, la tension a regagné les élus en raison des eaux usées déversées dans l’océan, principalement à l’entrée de la corniche de la plage de Dar Bouazza. Pour rappel, cette plage a souvent été déclarée impropre à la baignade en raison de ces déversements qui menacent d’un désastre écologique imminent.
Dans sa livraison du 12 septembre, le quotidien Al Akhbar rapporte comment cette plage, autrefois destination touristique, a été transformée en un espace pollué suite aux déversements quotidiens des tonnes d’eaux usées via Oued Merzeg en provenance de trois communes.
En effet, les eaux usées déversées sur cette plage sont en provenance de la commune de Berrechid, celle de Had Soualem qui abrite une zone industrielle, ainsi que la commune de Lakhyayta. Ces eaux usées se joignent à celles déversées par les résidences immobilières qui ont fait le choix d’être reliées à Oued Merzeg.
Cette situation fait craindre une catastrophe environnementale entraînant plusieurs conséquences néfastes pour les riverains. Le laboratoire national de l’environnement, relevant du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, a tiré plusieurs fois la sonnette d’alarme.
Dans ce sens, le sujet s’invite ainsi régulièrement dans les sessions ordinaires du Conseil communal de Dar Bouazza ainsi que celle de la province, pour déterminer les responsabilités dans la pollution de cette plage. Tous pointent du doigt la responsabilité des trois communes qui déversent leurs eaux usées via Oued Merzeg.
Il faut dire que la pollution qui s’accumule contraste avec l’absence de réaction des responsables de la gestion de la chose publique, que ce soit au niveau local, régional, provincial ou au niveau l’Agence du bassin hydraulique, conclut le journal.