Le ministre de l’Intérieur Abedlouafi Laftit suit de très près l’affaire de l’assassinat atroce d’un commerçant qui a secoué, il y a quelques jours, la ville de Dakhla. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du week-end (19 et 20 février), que la police a découvert les restes des ossements et des dents de la victime qui a été déclarée disparue le 7 février. Le wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Lamine Benomar, a tenu une réunion avec les membres de la famille du défunt pour entendre leurs doléances en présence d’un parlementaire.
Le wali les a informés que le ministre de l’Intérieur suit les détails des investigations et des recherches de la police pour élucider ce crime odieux. Le député Abdelfattah El Mekki a annoncé, devant des personnes qui avaient organisé un sit in devant le siège de la région, que le wali a contacté le ministre de l’Intérieur, le procureur général du Roi près de la cour d’appel de Laâyoune ainsi que les responsables de la police pour connaitre l’évolution de l’enquête dans cette affaire qui demeure ambiguë.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que la famille de la victime a indiqué que le wali s’est engagé à lui remettre, dans les 24 heures, les restes du corps calciné de leur proche. Lors de ce sit in devant le siège de la région, les intervenants ont évoqué plusieurs questions jugées obscures dans ce crime. C’est ainsi qu’ils se sont étonnés de la mise en liberté du seul témoin qui a été enregistré par les caméras de surveillance et qui fut la dernière personne vue en compagnie de la victime. Sauf que le corps de ce témoin a été retrouvé, lui aussi mort, le 9 février, après avoir été rejeté par la mer. Le rapport du médecin légiste indique que son décès est lié à un acte criminel.
Les différents services de la police poursuivent leurs investigations pour élucider ce crime odieux en visionnant toutes les caméras de surveillance installées dans les rues empruntées par la victime. Les enquêteurs ont pu localiser la scène du crime située tout près d’un lieu où ils ont découvert les traces d’un incendie. Les analyses biologiques effectuées par le laboratoire national de la police scientifique sur les ossements et les dents ont montré qu’il s’agit bien des restes du commerçants assassiné.