L’affaire de la disparition d’un bateau de pêche, avec 17 marins à bord, a atteint le Parlement, comme le rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du vendredi 7 mars. Un député a adressé une question écrite au secrétaire d’État chargé de la Pêche maritime, afin de l’interroger sur les mesures que son département compte prendre pour mettre en place un organe national de sauvetage en mer moderne et efficace.
Le parlementaire a également soulevé la question de la création d’héliports le long du littoral marocain, afin de permettre des interventions de sauvetage plus rapides en cas d’urgence. Il a insisté sur la nécessité de se doter de vedettes rapides de nouvelle génération, qui constituent la base des moyens de sauvetage en mer selon les normes internationales.
Plus de trois semaines après la disparition des 17 marins au large de Dakhla, le bateau n’a toujours pas été localisé et aucune information n’a permis d’élucider ce drame. Après avoir quitté le port, le bateau de pêche n’a plus donné signe de vie. Aucun signal de détresse n’a été émis par la radio de bord, et le centre de sauvetage maritime de Bouznika n’a détecté aucun appel provenant de la zone où le bateau a disparu.
Ce manque d’appel de détresse ajoute au mystère qui entoure cette disparition. Les autorités portuaires de Dakhla ont envoyé la vedette de sauvetage «El Wahda» pour effectuer des recherches dans la zone où le bateau aurait émis un dernier signal radio. La Marine royale et la brigade maritime de la gendarmerie royale ont également ratissé de vastes zones par voie aérienne et maritime, mais sans succès.
Le quotidien Al Akhbar souligne que les naufrages de bateaux de pêche sont devenus fréquents dans le sud du pays ces derniers mois, ce qui soulève des questions sur l’état mécanique de ces bateaux, dont la plupart ne semblent pas adaptés à la navigation et aux activités de pêche.








