Côtes du nord: les plongées sous-marines soumises à autorisation

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Revue de presseLes amateurs de plongée sous-marine et autres activités nautiques sur les côtes de Tétouan devront obtenir une autorisation préalable des autorités compétentes dans la région. Comment et pourquoi? Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 31/05/2023 à 19h50

Les autorités compétentes des provinces du nord du royaume ont décidé de mettre un terme à l’anarchie qui règne sur les côtes de la région en matière de sports nautiques, notamment la plongée sous-marine.

Désormais, les amateurs de la plongée sous-marine et autres activités nautiques devront obtenir une autorisation des autorités locales des préfectures et provinces de la région.

Pour ce faire, ils sont appelés à présenter un dossier attestant de leur appartenance à une association active dans le domaine et un document justifiant leur initiation à la plongée sous-marine, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 1er juin.

Les autorités, précisent les sources du quotidien, ont décidé d’organiser ces activités et «de mettre de l’ordre sur les lieux (plages Belyounech, M’diq, Martil, Fnideq, Oued Laou, Azla, Amsa), pour barrer la route aux trafiquants de drogue, aux filières de l’immigration clandestine, aux passeurs et aux trafiquants de comprimés psychotropes, qui exploitaient ce sport à des fins criminelles». Ainsi, l’identité des amateurs sera connue au préalable, via les autorisations délivrées par les autorités compétentes, font savoir les mêmes sources.

En plus du contrôle, cette organisation permettra d’assurer la sécurité des amateurs de ces sports dans toute la zone, ajoute Al Akhbar.

Sur les lieux, poursuit le quotidien, plusieurs amateurs de plongée sous-marine, qui ont protesté contre ces mesures, ont fini par comprendre leur but et leur importance. En adhérant à ce dispositif mis en place, ces amateurs de plongée sous-marine et d’autres activités nautiques ont finalement manifesté leur volonté de coopérer avec les autorités compétentes, à condition que cela ne touche pas à leur liberté d’exercer leurs sports.

Par Mohamed Younsi
Le 31/05/2023 à 19h50