Coronavirus: le Maroc, bon élève en matière de riposte et de fermeté

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Revue de presseKiosque360. L’approche marocaine pour lutter contre le coronavirus est irréprochable. Des rapports occidentaux l’ont souligné, faisant remarquer que le Maroc a évité les erreurs fatales de plusieurs pays dans leur lutte contre le Covid-19.

Le 20/03/2020 à 19h52

Des rapports occidentaux s’accordent à souligner que les mesures entreprises par les autorités marocaines pour lutter contre le coronavirus ont été anticipatives, efficaces et pertinentes.

De même, la réactivité et la fermeté des autorités marocaines dans cette situation exceptionnelle ont été mises en exergue par les mêmes rapports, qui font remarquer que le Royaume a évité les erreurs fatales de certains pays d’Europe du sud. L’allusion était notamment faite à l’Italie et à l’Espagne, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 21 et 22 mars.

Dans ce sens, le journal espagnol El Pais a souligné la pertinence des décisions des autorités marocaines qui ont interdit les rassemblements, fermé à temps les cafés, les restaurants, les mosquées, les salles de cinéma et les musées et suspendu les liaisons aériennes et maritimes du pays avec l’étranger. Ces mesures ont été mises en place et suivies avec rigueur et fermeté.

A contrario, d’autres pays n’auraient pas réussi à faire respecter des mesures sans toucher aux libertés des individus. C’est la constatation soulevée également par les rapports des ONG, notamment de défense des droits humains. A ce propos, poursuit le quotidien, Michael Page, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord au sein de Human Rights Watch, a appelé les Etats ayant décrété des états d’urgence à garantir les droits vitaux des populations dans des situations exceptionnelles.

Et de souligner le fait que toutes les mesures entreprises devaient être nécessaires et en fonction du danger que présente la pandémie. «L’épreuve de chaque Etat réside dans la manière de se comporter avec ses citoyens en temps de crise», a-t-il martelé.

Par ailleurs, ajoute le quotidien, les mesures entreprises par le secteur privé n’ont pas été à la hauteur des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci avait estimé que les organisations des œuvres sociales devaient mettre en place des plans assurant la continuité du travail dans les situations de crise, tout en sensibilisant les salariés sur les symptômes du virus et les conduites à tenir afin de lutter contre sa propagation ainsi que les formules de télétravail.

D’ailleurs, rappelle le quotidien, l’Organisation mondiale de la santé travaille en étroite collaboration avec les experts mondiaux, les gouvernements et les partenaires pour élargir rapidement les connaissances scientifiques sur ce nouveau virus, suivre sa propagation et sa virulence, et donner des conseils aux pays et aux individus sur les mesures à prendre pour protéger la santé et empêcher la propagation de cette épidémie dans le monde.

Par Mohamed Younsi
Le 20/03/2020 à 19h52