Elle ne se serait peut-être jamais imaginée une fin aussi brutale, voire atroce. Elle aurait même renoncé, si elle le savait, à se hasarder là où rôdaient ses bourreaux, à l’abri des regards indiscrets. Mais la fille est handicapée mentale, et donc ne pouvait avoir la présence d’esprit d’éviter de se hasarder là où il ne fait pas bon aller.
Un terrain nu situé quelque part dans la périphérie d’Aïn Chok, où elle a été retrouvée morte et de quelle mort ! La victime, dont l’identité n’a pas encore été établie, a été d’abord sauvagement violée. Les auteurs, dont l’un est un repris de justice, ont été arrêtés hier lundi 27 juin. Ils ont aussitôt reconnu leur forfait, avouant avoir non seulement assouvi leurs pulsions les plus bestiales et les plus brutales mais avoir, comble de l'horreur, aspergé le corps de leur «proie» de diluant pour y mettre le feu et prendre la fuite !
Les premiers éléments de l’enquête, recueillis par Le360 auprès du district de la police d’Aïn Chok, indiquent que les auteurs de ce crime sans nom ont ligoté leur victime pour l’empêcher de se soustraire à leur poigne ! Il en ressort que le mobile est bien lié avec les pulsions sadiques de ces criminels qui semblaient prendre plaisir à voir leur victime se tortiller de douleur sous leurs coups de butoir et gisant à même la terre dans d’atroces souffrances après l’incinération de son corps.
Les premiers indices sur les criminels recueillis par nos soins font état de deux individus sans domicile fixe et qui sont accros aux diluants qu’ils utilisaient comme drogue. Ils ont, d’ailleurs, été arrêtés en possession de flacons de diluants.
Les auteurs ont été placés en détention préventive sous la supervision du parquet général alors que le corps de la victime a été soumis à une autopsie pour établir son identité et élucider les circonstances de ce crime horrible.