La société Treize Huit vient d'adresser au quotidien Assabah un droit de réponse, dans lequel certaines informations publiées dans l’article paru dans son édition n° 5841, intitulé: «Appropriation illégale de 60 millions de dirhams dans un projet immobilier», sont formellement réfutées.
Treize Huit explique qu'«il s’agit d’un simple retard dans la livraison des appartements à leurs propriétaires (...) dû à des problèmes financiers et administratifs, qui se sont produits indépendamment de la volonté des dirigeants de la société».
Les responsables de Treize Huit n’ont pas évoqué, dans ce communiqué, la perception par leur société des avances en contrepartie de la réservation des appartements en faveur des bénéficiaires dans le projet immobiler Casablanca Parc. Mais ceux-ci tiennent toutefois à préciser que leur «société est citoyenne, respecte les lois marocaines et remplit ses engagements envers ses clients. La société [Treize Huit] n’a jamais trempé, de près ou de loin, dans des opérations suspectes, car elle maitrise bien ses comptes et est soumise à un contrôle interne et externe de la part de la direction des impôts».
Le communiqué nie ainsi toute fuite de capitaux et indique que l'assiette foncière sur laquelle a été bâtie le projet Casablanca Parc a été acquise de manière tout à fait légale et consentie par ses propriétaires privés. Les dirigeants de Treize Huit indiquent aussi que le budget alloué à ce projet s’élève à 600 millions de dirhams, et que le montant des avances perçues par la société est infiniment moindre par rapport à la somme de 250 millions de dirhams avancée par l’auteur de l’article.
Le quotidien Assabah rapporte dans son édition du mercredi 12 novembre, que le communiqué souligne que ce qui a été désigné par l’article incriminé comme «un abus de confiance en s’accaparant les avances des clients est totalement infondé».
Treize Huit en veut pour preuve, ajoute ce document, que le projet a été effectivement réalisé et que plus de 300 propriétaires ont reçu les clés de leurs appartements.
Les dirigeants de cette société immobilière ont toutefois refusé d’évoquer une procédure judiciaire enclenchée par certains plaignants, arguant que cela relèvait du secret de l'instruction.
La société nie, en outre, avoir vendu à deux reprises un même appartement, car la procédure en vigueur ne le permet pas, sauf dans le cas où le client se serait désisté par écrit, ou suite à une décision judiciaire stipulant une résiliation du contrat de la réservation de cette propriété.
Le communiqué émis par Treize Huit dément, en outre, que les dirigeants de la société, en l’occurrence Sadreddine Benhima et Hassan Benabdelali, aient eu recours à un quelconque «abus de pouvoir», aux fins d'être immunisés contre toute poursuite judiciaire.
Et le document d’expliciter: «à l’instar de tous les Marocains, les deux responsables sont égaux devant la loi et ont confiance dans la justice du pays. Ils sont par ailleurs présents sur le territoire national dans leurs résidences respectives, leurs téléphones portables sont activés et le bureau de vente est ouvert au public».
Ce communiqué de Treize Huit révèle par ailleurs que la société a résolu tous les dossiers en suspens relatifs au remboursement des sommes avancées par certains de ses clients, et que la société est en passe d'achever ses travaux afin de livrer leur(s) appartement(s) à leur(s) propriétaire(s).