Les mosquées du Royaume, ont accueilli, ce vendredi 4 février 2022, des prières rogatoires (Salat Al Istisqae), effectuées sur ordre du roi Mohammed VI comme à chaque fois que la pluviométrie n’est pas au rendez-vous.
A Oujda, les fidèles se sont dirigés dans un climat de recueillement vers la mosquée Mohammed VI, élevant des prières au Tout-Puissant, l’implorant de répandre ses bienfaits, ses pluies et sa miséricorde sur le Royaume.
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A l’instar de plusieurs villes du Maroc, la mosquée Imam Malik à Fès a réuni anciens et enfants, pour l'imploration du Très-Haut dite par les fidèles en pareille circonstance, tout en élevant les prières rogatoires habituelles après la prière de vendredi.
A Casablanca, des fidèles ont afflué vers la mosquée Lahlou, pour perpétuer cette vieille tradition, dernier recours quand les précipitations se font rares.
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A chaque fois que la pluie se fait rare, les Marocains disent des prières de rogations en vue d’implorer le Très Haut de répandre Ses pluies bienfaitrices sur la terre en signe de miséricorde pour Ses créatures conformément aux versets du Saint Coran «Invoquez-moi, Je vous répondrai», ainsi que «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, pour qu'Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes».
Aujourd’hui, vu l’enjeu, les prévisions météorologiques sont désormais un des grands sujets de conversation dans le pays, dans les cafés comme dans les plus hauts cercles économiques.