Le dossier de la propreté à Casablanca risque bien de se compliquer après la résiliation par la mairie du contrat de Sita qui assurait t jusque là la gestion de la collecte des déchets solides de la ville. Les employés de la société, qui sont censés poursuivre le travail avec la société de développement local (SDL) Casa Prestations, en attendant le recrutement d’un autre prestataire, menacent aujourd’hui de hausser le ton.
Selon Al Akhbar dans son édition du vendredi 6 octobre, leurs représentants envisagent de laisser la ville se noyer sous les ordures si leurs revendications sociales ne trouvent pas un écho favorable. Dans des déclarations rapportées par le journal, ces employés déplorent que leurs revendications soient restées lettre morte et qu’aujourd’hui, avec la résiliation du contrat de Sita, leurs espoirs d’obtenir gain de cause s’amenuisent.
La même source explique que, pour l’instant, les protestations se font principalement en interne et dans le calme. Mais les sources du journal n’excluent pas une escalade dans les prochains jours qui pourrait se traduire par des grèves, laissant ainsi les Casablancais et ceux qui gouvernent la ville dans l’embarras.
C’est dire que la situation est plus critique que jamais. Déjà, c’est une détérioration du service de gestion de la propreté qui a poussé la ville à rompre son contrat avec Sita. Alors que ce problème n’est pas encore résolu, voilà que les prémices d’une nouvelle crise apparaissent.