Casablanca: l’enfer de la circulation

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseCirculation bloquée, manque de places de stationnement, les conducteurs et les commerçants du centre-ville de Casablanca souffrent des difficultés de circulation. Une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 10/05/2024 à 21h10

Le quotidien Assabah, dans son édition du week-end des 11 et 12 mai, commence par évoquer le manque de parkings dans le centre-ville. La présence des horodateurs dans les rues et l’anarchie de la circulation décourage les automobilistes. Citant Abderrazak, un commerçant installé dans cette zone, Assabah affirme que ce dernier éprouve de grandes difficultés pour garer sa voiture près de son commerce.

C’est aussi le cas pour aller dans un café ou faire des courses en voiture, à tel point que qu’il est «obligé de prendre un taxi pour se rendre sur son lieu de travail», explique Abderrazak, qui attend, comme bien d’autres habitants de Casablanca, que le Conseil de la ville trouve une solution. Il faut plus de places de parking, et c’est à la commune d’en créer, soit en en construisant soit en convertissant certains espaces publics en parking, à condition, bien sûr, que les prix pratiqués soient abordables.

Ce n’est pas le seul problème dont souffre le centre-ville, poursuit le quotidien. Toutes les artères de la ville, y compris les grands boulevards, souffrent de congestionnement. L’avenue des FAR, et toute la zone avoisinante, en est un bon exemple. La difficulté de circulation impacte différentes facettes de la vie quotidienne des Casablancais. Les conducteurs sont sous pression et risquent à tout moment la crise de nerf, d’autant qu’ils ne maîtrisent plus leur agenda quotidien, ne sachant pas à quelle heure ils arriveront à destination. Ce qui explique la multiplication des comportements d’incivisme et agressfis rencontrés de plus en plus fréquemment sur la voie publique.

Jadis zone commerciale florissante, le centre-ville n’est plus fréquenté, en raison des problèmes de circulation et du manque de parking. Le quotidien donne l’exemple de la rue du Prince Moulay Abdellah qui n’est plus la destination la plus prisée pour le shopping. Elle grouillait de monde par le passé, elle est presque toujours déserte aujourd’hui.

Par Amyne Asemlal
Le 10/05/2024 à 21h10