Des images et des vidéos ont fait le tour de la Toile, en début de cette semaine, montrant un individu hors de lui, armé d’un sabre et attaquant les passants, que la police essayait, tant bien que mal, de maîtriser en usant de balles réelles.
Aujourd’hui, on en sait plus grâce aux révélations de la presse arabophone paraissant ce vendredi 3 novembre.
Ainsi, Al Akhbar affirme que les camarades de classe de F.B, l’étudiant en question, ont manifesté leur solidarité avec le prévenu. Les futurs médecins indiquent que leur camarade a été victime d’une erreur de prescription de la part du praticien qui le suivait pour troubles psychiques.
Selon ce journal, les camarades de F.B avaient diffusé, pour le dédouaner d’être un «Mcharmel», des photos le montrant tantôt dans la salle de classe, tantôt dans des blocs opératoires lors des travaux pratiques. Donc, rien à voir avec l’individu armé d’un coutelas que la police a dû blesser par balles à la jambe et au ventre avant de lui passer les menottes.
Al Massae, qui s’intéresse aussi à l’histoire de ce jeune homme qui a défrayé la chronique à Casablanca et ailleurs, écrit qu’il était en sixième année de la Faculté de médecine et qu'il ne lui restait donc qu’une seule année de cursus à effectuer.
Le même journal affirme que F.B, qui habite le quartier populaire de Lissasfa, avait effectué deux séjours à l’hôpital auparavant.
Rappelons que ce jeune homme a suscité une réelle zizanie au quartier l’Oasis quand, armé d’un sable, il s’en est pris à des citoyens dans un stade de proximité, blessant plusieurs personnes, dont deux agents de police.
