Le scandale du viol collectif d’une jeune fille dans un bus a remis au goût du jour le problème des cahiers des charges imposés aux opérateurs de transport urbain, particulièrement ceux de M’dina Bus.
Dans son édition du jeudi 31 août au 3 septembre, Al Massae rapporte que les autorités de la ville planchent actuellement sur les engagements que devra respecter le prochain opérateur censé remplacer M’dina Bus à partir de 2019. Dans une déclaration au quotidien, Mohamed Bourrahim, un des vice-présidents du Conseil de la ville, assure que le prochain cahier des charges constituera une rupture avec la situation actuelle du secteur.
Le responsable relève également une donnée importante: ce n’est qu’une fois le nouveau cahier des charges validé et adopté par le Conseil que l’appel d’offre international pour la sélection du nouvel opérateur pourra être lancé. L’objectif principal, dans ce cadre, sera de recruter un opérateur à même de doter Casablanca d’un réseau de transport urbain de qualité, répondant à la fois aux besoins des citoyens et des communes. Mohamed Bourrahim ajoute qu’un intérêt particulier sera également donné aux volets liés au respect de l’environnement, ainsi qu’à l’interopérabilité avec le tramway. Selon les sources du journal, l’appel d’offre en question devrait être lancé au cours de l’année prochaine.
Al Massae rappelle que c’est l’affaire de l’agression sexuelle collective dans un bus, affaire qui avait soulevé une grande indignation, qui a permis la réouverture de ce dossier, les autorités de la ville s’étant empressées d’annoncer l’arrivée d’un nouvel opérateur suite aux critiques virulentes adressées à M’dina Bus.