Le Parc zoologique de Aïn Sebâa, à Casablanca, n’a pas encore ouvert ses portes, et aucune date précise n’a été communiquée sur ce sujet. En revanche, on connaît déjà les tarifs qu’il pratiquera, ainsi que nombre de détails concernant la convention qui lie le Conseil de la ville au délégataire, l’entreprise Dreamvilage.
Ainsi, l’accès au parc sera facturé 80 dirhams pour les adultes et 50 dirhams pour les enfants, selon les prix initiaux fixés dans la convention de gestion déléguée. Toutefois, ces tarifs ne resteront pas fixes: selon le projet soumis au vote lors de la session extraordinaire du Conseil de la ville de Casablanca, ce jeudi 28 novembre, les prix augmenteront progressivement pour atteindre, d’ici 2034, 120 dirhams pour les adultes et 75 dirhams pour les enfants. Des tarifs préférentiels sont également prévus: 60 dirhams pour les adultes en groupe, 40 dirhams pour les enfants en groupe, 50 dirhams pour les écoles et 30 dirhams pour les personnes à mobilité réduite.
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Toujours selon la convention de gestion déléguée, Dreamvillage percevra une rémunération variable, correspondant à 15% des recettes générées par la billetterie et le parking, ce dernier étant facturé 15 dirhams. Par ailleurs, la ville de Casablanca prendra en charge l’acquisition des animaux du parc avec un fonds de 50 millions de dirhams, débloqué un mois après l’entrée en vigueur du contrat, signé pour une durée de vingt ans.
Ce montant permettra de constituer une collection animalière comprenant 319 animaux représentant 75 espèces. Leur acheminement devra être finalisé dans les six mois suivant le déblocage des fonds. Un budget supplémentaire de 20 millions de dirhams sera également mobilisé pour équiper le parc avec des infrastructures adaptées à la réception des animaux et à l’accueil du public.
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Les revenus des activités annexes, telles que les kiosques, les restaurants, les magasins et le parc d’attractions, seront intégralement reversés à Dreamvillage. En contrepartie, l’entreprise assumera les charges financières liées à la mise à niveau, à l’équipement et à l’exploitation de ces activités.
Concernant les recettes additionnelles, comme celles issues des publicités, du parrainage, du sponsoring ou des tournages, elles seront partagées à parts égales (50/50) entre la ville de Casablanca et Dreamvillage. Le budget annuel pour le renouvellement des infrastructures sera défini chaque année en concertation entre la ville et le délégataire, sous la supervision d’une commission d’expertise.