Casablanca: après sa récente condamnation, Abdallah Boudrika de nouveau face à un juge

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Revue de presseLe promoteur immobilier Abdallah Boudrika se retrouve de nouveau dans le box des accusés pour une autre affaire de spoliation immobilière, faux et usage de faux et falsification de documents officiels relatifs à une propriété foncière à Bouskoura. Le procès de cette affaire a débuté juste après sa condamnation à six ans de prison ferme pour une autre fraude immobilière. Une revue de presse d’Assabah.

Le 18/12/2024 à 18h18

Quelques jours après sa condamnation à une peine de six ans de prison ferme, assortie d’une amende de 100.000 dirhams par la Chambre criminelle de première instance de la Cour d’appel de Casablanca, pour les chefs d’accusation de «faux et usage de faux» et de «falsification de documents officiels liés à une propriété foncière», dénommée Blad Hadda, dans la région de Casablanca-Settat, le promoteur immobilier Abdallah Boudrika se retrouve encore une fois dans le box des accusés.

Dans cette deuxième affaire, Abdallah Boudrika se retrouve également poursuivi pour des chefs d’accusation identiques: «faux et usage de faux», et «falsification de documents officiels», mais aussi pour celui de «spoliation immobilière», tous en rapport avec une propriété foncière à Bouskoura, relaie Assabah de ce jeudi 19 décembre.

La première audience du procès de cette deuxième affaire s’est déroulée hier, mardi 17 décembre, devant la Chambre criminelle de première instance de la Cour d’appel de Casablanca.

En plus de Abdallah Boudrika, le principal accusé dans cette affaire, indiquent les sources d’Assabah, un notaire et d’autres personnes sont eux aussi impliqués.

Lors de cette audience, ajoute Assabah, «le représentant du ministère public a souligné dans son réquisitoire que Abdellah Boudrika, en tant que promoteur immobilier, et ses co-accusés, avaient falsifié un compromis de vente et un acte de vente définitif établi par le notaire».

De même, il a expliqué que «l’expertise ordonnée par la justice avait confirmé les falsifications en question».

Dans cette affaire, a révélé le représentant du ministère public, «le promoteur immobilier Abdellah Boudrika et ses co-accusés ont fait signer à l’un des héritiers de la propriété foncière, qui fait l’objet de spoliation, le compromis de vente, alors qu’il souffrait de troubles mentaux».

Le représentant du ministère public a par la suite évoqué «le témoignage de la secrétaire du notaire, qui avait déclaré qu’elle avait constaté que le frère de cette personne, qui souffrait de troubles mentaux, lui tenait la main et l’obligeait à signer le compromis de vente, précisant qu’elle avait évoqué ce fait avec le notaire, qui n’avait pas réagi».

Après le réquisitoire du ministère public, le procès se poursuivra avec les plaidoiries des avocats de la défense du principal mis en cause et de ses co-accusés.

Par Mohamed Younsi
Le 18/12/2024 à 18h18