Casablanca: 200 jeunes arnaqués par le dirigeant français d’un centre d’appel

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Revue de presseKiosque360. Un entrepreneur français, en situation irrégulière, et son associé marocain ont embauché deux cents jeunes en CDD en leur faisant payer une somme variant de 500 à 1.000 dirhams pour frais de dossier. Mais à l’arrivée, ni emploi ni remboursement!

Le 31/10/2016 à 00h46

C’est une nouvelle affaire d’arnaque qui vient d’éclater à Casablanca. Un citoyen français, en situation irrégulière, a abusé de la confiance de deux cents jeunes Marocains à la recherche d’un travail. Avec son associé marocain, il a extorqué de chacun des candidats une somme variant entre 500 et 1.000 dirhams. Les arnaqueurs ont été finalement arrêtés en fin de semaine dernière, rapporte le quotidien Al Massae, dans son édition de ce lundi 31 octobre.

D’après le journal, plusieurs dizaines de victimes ont porté plainte auprès du juge d’instruction du tribunal correctionnel de Ain Sebaa. Selon la même source, les deux dirigeants de la société ont organisé une campagne de recrutement en juillet dernier. Pas moins de deux cents jeunes ont répondu à l'annonce et ont été embauchés avec un contrat à durée indéterminée (CDI).

Au cours de l’opération du recrutement, les deux associés de l’entreprise ont demandé aux candidats de payer 500 dirhams afin «de régler les charges de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) avec la promesse de rembourser rapidement cette somme». Mais cette promesse n’a jamais été honorée par les deux associés.

Les nouvelles recrues devaient vendre du café mais, en cours de route, les deux associés ont annoncé qu’ils avaientt changé de plan et, qu’à la place, la société commercialisera des produits naturels. Sauf qu’à la fin du mois, ces jeunes n’ont été ni payés ni remboursés.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a affirmé qu’un Français âgé de 39 ans, suspecté dans cette vaste arnaque, a été arrêté par la police judiciaire d’Anfa à Casablanca. Elle a précisé que le suspect dirige un centre d’appels dans la capitale économique et ne dispose pas d’une carte de séjour. Affaire à suivre!

Par Mouna Qacimi
Le 31/10/2016 à 00h46