Un adjudant de la gendarmerie royale, la cinquantaine, s’était rendu la semaine dernière dans la région de Béni Mellal, pour y passer quelques jours de repos. C’est précisément dans la Commune Oulad M’Barek qu’il a été retrouvé mort jeudi 17 novembre.
D’après les informations rapportées par le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce week-end des 19 et 20 novembre, c’est suite à une série d’appels téléphoniques sur le portable du gendarme, restés sans réponse pendant deux jours, que l’alerte a été donnée.
C’est à Casablanca, où le gendarme réside, et travaille à l’Ecole royale des officiers de la gendarmerie, que les autorités et les forces de sécurité de Beni Mellal ont été appelées à la rescousse par sa famille.
Après s’être rendus à son domicile dans la commune de Oulad M’Barek, les gendarmes ont été surpris par l’absence de réaction après avoir téléphoné et tapé à la porte de leur collègue. C’est ainsi que la présence du procureur a été requise en vue de défoncer la porte du domicile où le gendarme a finalement été découvert sans vie.
Crise cardiaque fatale, suicide, assassinat...? Aucune hypothèse n’est écartée.
Il appartiendra donc aux limiers de la gendarmerie scientifique qui se sont immédiatement rendus sur place, de tirer au clair les circonstances de la mort de cet adjudant de la gendarmerie, 50 ans révolus, et qui était à quelques jours seulement de faire valoir ses droits à la retraite anticipée.