Les résultats du baccalauréat 2013 font la Une de la presse quotidienne de ce jeudi 27 juin à commencer par Attajdid. Le quotidien du PJD consacre un gros titre à l’événement : "Baisse du taux de réussite au titre de la première session du baccalauréat". Cette année, "ce taux est de 37,91% contre 49%", rappelle le journal du parti qui dirige le gouvernement.
Pas un mot sur les résultats du bac sur la Une de L’Opinion, porte-parole francophone de l’Istiqlal. Alam, le quotidien arabophone du parti de la balance, se contente de reprendre les chiffres officiels communiqués par le ministère de l’Education nationale, dirigé par l’Istiqlalien Mohamed El Ouafa. Sur la Une de Al Alam, c’est plutôt le sujet du différend entre El Ouafa et Lahcen Daoudi, ministre PJDiste de l’Enseignement supérieur, à propos de l’équivalence des diplômes qui attire surtout l’attention.
Mauvaise surprise
De son côté, Aujourd’hui le Maroc déplore le taux de réussite au baccalauréat de cette année. L’Economiste ne mâche pas ses mots. Selon le quotidien économique, les premiers résultats sont "inquiétants". Et de préciser que "après deux années (2011 et 2012) record en termes de taux de réussite, 2013 s’annonce décevante". "Le taux global de réussite pour les deux sessions devrait probablement se situer en deçà de la barre des 50%, largement franchie en 2011 (55,31%) et en 2012 (57,31%)", estime le journal.
Si sur Les Eco, Mohamed El Ouafa exprime sa "satisfaction" quant aux résultats de la première session, sur Libération, il "promet l’allègement du bac pour l’année prochaine" sans pour autant donner plus de détails sur le baccalauréat version 2014. Sur les colonnes du quotidien francophone de l’USFP, le ministre de l’Education nationale "se réjouit d’avoir vaincu tricheurs et hackers". Toute la presse s’accorde à dire que les premiers résultats du bac sont loin d’être à la hauteur des attentes. Le taux de réussite atteint cette année devra faire réfléchir sérieusement le ministre de l’Education nationale quant aux mesures à prendre afin d'atteindre un taux de réussite national honorable.
