Au Maroc, un tiers des enfants victimes de cyber-harcèlement

Selon une enquête de la société internationale de cybersécurité Kaspersky, près de 9 enfants marocains sur 10 utilisent quotidiennement un smartphone. . Freepik

Revue de presseD’après le Centre marocain de recherches polytechniques et d’innovation, un tiers des enfants sont visés par le cyber-harcèlement et les cyber-violences. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 23/11/2023 à 22h12

En marge de la troisième édition de la campagne nationale de prévention contre le cyber-harcèlement et les cyber-violences, le président du Centre marocain de recherches polytechniques et d’innovation, Youssef Bentaleb, a déclaré qu’un tiers des enfants marocains sont visés par ce phénomène.

Comme le rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 24 novembre, Youssef Bentaleb a assuré que 31% des enfants sont victimes de cyber-harcèlement. Sur le continent, le taux s’élève à 42,7%, a-t-il assuré en marge de cette campagne nationale, dont la troisième édition a pour thème: Le web est un espace de communication, et non pas de violence ni de harcèlement.

Cette campagne vise en effet à protéger les enfants et les jeunes des dangers du monde virtuel. Organisée par le Centre marocain de recherches polytechniques et d’innovation, en partenariat avec le Conseil de l’Europe et le ministère de la Transition digitale, cette campagne a été marquée par un atelier consacré aux journalistes, dans l’objectif de les outiller pour lutter contre le cyber-harcèlement et les cyber-violences.

D’après Youssef Bentaleb, la troisième édition organisée cette année cible les instituteurs, les professeurs et les journalistes. Aux yeux du Centre marocain, ces professionnels sont le canal principal pour transmettre les informations relatives à la prévention contre le cyber-harcèlement et les cyber-violences.

Toujours selon la même source, il est primordial de sensibiliser les enfants et les jeunes à l’utilisation d’internet et aux risques technologiques qu’il engendre, d’autant plus que les parents n’utilisent aucun outil de contrôle, d’où l’intérêt de les sensibiliser et de les outiller pour mieux protéger leurs enfants.

Par Khalil Rachdi
Le 23/11/2023 à 22h12