Assurance maladie: appels au remboursement des traitements d’infertilité au Maroc

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Revue de presseKiosque360. Plusieurs traitements d’infertilité et de stérilité demeurent non-remboursés au Maroc. Ceux qui en souffrent appellent, via l’association «MaPa» à la généralisation de l’assurance maladie. Les détails dans cette revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 30/05/2022 à 21h08

Lors d’une journée d’étude organisée par l’association des rêveurs de maternité et de paternité en partenariat avec l’université Hassan II, les participants ont appelé à la généralisation de l’assurance maladie pour les Marocains qui souffrent d’infertilité. Ces derniers assurent ne pas bénéficier de leurs droits relatifs au recours aux progrès sanitaires et technologiques, en raison du prix élevé des traitements non remboursés au Maroc.

Selon le Aziza Ghalam, la présidente de l’association «MaPa» (contraction de Maman et Papa) et dont les propos ont été rapportés par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 31 mai, «l’heure est venue pour que les Marocains souffrant d’infertilité et de stérilité soient traités sur un pied d’égalité avec leurs concitoyens. Ils devraient ainsi bénéficier, à leur tour, de la généralisation de l’assurance maladie. Pour l’heure, les Marocains souffrant d’infertilité et de stérilité ne sont remboursés que sur quelques médicaments». Pour Ghalem, «même ce remboursement n’est pas prévu dans toutes les assurances maladie et mutuelles du Royaume». Quant aux autres traitements médicaux utilisés par ces Marocains rêvant d’enfants, ils brillent par leur absence sur la liste des médicaments remboursés.

Dans ce sens, la présidente de l’association assure que les bénéficiaires du Régime d’assistance médicale ne profitent d’aucun traitement médical en lien avec l’infertilité ou la stérilité. Pourtant, les détenteurs de la carte Ramed en ont le plus besoin, compte tenu de leur incapacité à demander des remboursements pour les traitements allant de 30.000 à 70.000 dirhams pour ceux qui utilisent le plasma riche en plaquettes (PRP).

Par Khalil Rachdi
Le 30/05/2022 à 21h08