Lors d’une journée d’étude organisée par l’association des rêveurs de maternité et de paternité en partenariat avec l’université Hassan II, les participants ont appelé à la généralisation de l’assurance maladie pour les Marocains qui souffrent d’infertilité. Ces derniers assurent ne pas bénéficier de leurs droits relatifs au recours aux progrès sanitaires et technologiques, en raison du prix élevé des traitements non remboursés au Maroc.
Selon le Aziza Ghalam, la présidente de l’association «MaPa» (contraction de Maman et Papa) et dont les propos ont été rapportés par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 31 mai, «l’heure est venue pour que les Marocains souffrant d’infertilité et de stérilité soient traités sur un pied d’égalité avec leurs concitoyens. Ils devraient ainsi bénéficier, à leur tour, de la généralisation de l’assurance maladie. Pour l’heure, les Marocains souffrant d’infertilité et de stérilité ne sont remboursés que sur quelques médicaments». Pour Ghalem, «même ce remboursement n’est pas prévu dans toutes les assurances maladie et mutuelles du Royaume». Quant aux autres traitements médicaux utilisés par ces Marocains rêvant d’enfants, ils brillent par leur absence sur la liste des médicaments remboursés.
Dans ce sens, la présidente de l’association assure que les bénéficiaires du Régime d’assistance médicale ne profitent d’aucun traitement médical en lien avec l’infertilité ou la stérilité. Pourtant, les détenteurs de la carte Ramed en ont le plus besoin, compte tenu de leur incapacité à demander des remboursements pour les traitements allant de 30.000 à 70.000 dirhams pour ceux qui utilisent le plasma riche en plaquettes (PRP).