Dans le cadre des travaux de construction du barrage de Tarourast, dans la province d’Assa-Zag, le chauffeur d’un engin de chantier automoteur, qui était en train de creuser la terre, a été surpris par la découverte d’une trentaine d’anciens obus enfouis sur les lieux.
Les autorités compétentes ont décidé l’arrêt temporaire des travaux pour permettre aux éléments de la gendarmerie royale et les services de l’ingénierie militaire, relevant des forces armées royales, d’intervenir pour sécuriser le site et ouvrir une enquête, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 9 et 10 novembre.
D’après les sources du quotidien, «les premiers éléments de l’enquête indiquent qu’il s’agit d’obus de type RPG7 qu’utilisaient les milices du Polisario dans cette zone du Sahara marocain, avant l’entrée en vigueur du cessez-le feu en 1991».
Et d’ajouter que ces «munitions ont été mises à la disposition des services militaires compétents pour analyse, alors que les responsables de l’entreprise ont été appelés à suspendre les travaux sur le site en attendant les résultats de l’enquête».
La région de Guelmim-Oued Noun, rappelle le quotidien, avait programmé la construction de barrages collinaires, dont le barrage de Tarourast auquel a été affectée une enveloppe budgétaire de l’ordre de presque 120 millions de dirhams, en vue de mobiliser les réserves d’eau de pluie, assurer l’eau potable et d’irrigation, protéger la ville des inondations et renforcer les nappes phréatiques de la région.