A Fès, la gravure sur marbre est plus qu’un métier. C’est un art architectural qui lutte pour sa survie. La profession de graveur sur marbre était associée, auparavant, uniquement à la gravure sur les pierres tombales et comportant généralement le nom de la personne enterrée, ses dates de naissance et de décès.
Dans une déclaration pour Le360, Zakaria Nouina, un Mâalem graveur sur marbre dans l’ancienne médina de Fès, explique qu’aujourd’hui, le métier de graveur sur marbre est lié non seulement aux pierres tombales mais également aux motifs décoratifs qui ornent les murailles et les portails des mosquées et des maisons.
«Aujourd’hui, les clients nous demandent de graver des noms, des expressions ou des versets coraniques sur le marbre», explique ce graveur qui exerce son métier depuis 2009, ajoutant que les clients peuvent même choisir la typographie et la police de gravure.
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«En ce qui concerne les étapes de la gravure sur marbre, nous traçons d’abord le texte choisi sur le marbre et nous commençons par graver les lettres du texte à l’aide d’un marteau. Ensuite, nous procédons à la peinture du texte gravé sur le marbre. Et finalement, nous procédons au nettoyage de la pierre», explique cet artisan.