Il est 23h ce soir du jeudi 20 juillet et la ville d’Al Hoceima est de nouveau calme et paisible. Incroyable, quand on sait que quelque heures auparavant, la tension était grande. Cinq heures durant, la confrontation entre forces de l’ordre et des manifestants qui ne juraient que par le «grand soir», était bien là. Jets de pierre d’un côté, gaz lacrymogène de l’autre, les événements ont failli tourné au drame.
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Il n’en a rien été. Hormis le quartier Afazagh, pas loin de l’hôpital Mohammed V de la ville, où quelques échauffourées ont encore lieu à l’heure où nous mettions en ligne, le calme est rétabli. Les commerces ont rouverts, les cafés aussi. Et la circulation a repris.
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Tous les rassemblements ont été dispersés. Mais il y a eu des dégâts. La préfecture d’Al Hoceima parle, dans un communiqué, de soixante-douze éléments des forces publiques blessés à des degrés plus au moins graves suite à leur provocation et à des jets de pierres lancées par certains individus encagoulés, et onze personnes parmi les manifestants également blessées suite à l'usage du gaz lacrymogène.
