Le parasol, jadis symbole de dépendance aux loueurs de plage, devient aujourd’hui l’emblème d’une liberté retrouvée à Aïn Diab. Les estivants, autrefois soumis à une taxe invisible, imposée par ceux qui contrôlaient l’ombre et le confort, reprennent possession de leur espace.
«Les éléments des Forces auxiliaires m’ont assuré que je peux poser mon parasol là où je le souhaite, sans avoir à répondre à quiconque», raconte un vacancier. Pour lui, c’est une révolution. Plus de parasols imposés à 20 dirhams, plus de chaises à 5 dirhams, plus de tables à 10 dirhams. Désormais, c’est le libre choix qui prévaut.
Le changement est bienvenu, car, dans le passé, les estivants étaient souvent contraints de payer un supplément pour s’installer sur la plage. «Les années précédentes, quand on voulait nous installer, on nous obligeait à payer 5 dirhams», se souvient-il.
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«Je suis venue de Oued Zem à Aïn Diab. La plage est belle et y a de l’espace où on peut nous installer. Il y a beaucoup de familles qui fréquentent la plage. Les loueurs de parasols, de tables et de chaises ne font plus leur loi», confirme un autre estivant, visiblement enchanté de l’ambiance.
La plage, désormais, est un lieu où chacun est libre de faire ce qu’il veut, et ce changement est visible dès l’aube. «On est venu aux premières heures de ce matin. Ceux qui veulent louer des parasols, des tables et des chaises les demandent aux loueurs. Chacun fait ce qu’il veut», signale un autre vacancier.