Les opérations d’importation des ovins destinés au sacrifice de l’Aïd Al Adha commenceront juste après la fin du ramadan quand les importateurs obtiendront toutes les autorisations de l’Office interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONCIL).
La région de Rabat-Salé-Kenitra a présenté, à elle seule, plus de la moitié des demandes d’importation sachant que la tutelle a fixé le nombre des ovins à importer à 300.000 têtes, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du mercredi 3 mars. Selon une décision conjointe signée par le ministère de l’Agriculture et celui de l’Économie et des Finances, le gouvernement a mis en place un dispositif de subvention des importations des ovins du 15 mars au 15 juins 2024.
Ce dispositif consiste en la mise en place d’une prime forfaitaire de 500 dirhams par tête d’ovin en plus de l’exonération des droits d’importation. L’importation des ovins pour la deuxième année consécutive est considérée comme une mesure nécessaire pour protéger, restructurer et régénérer le cheptel national.
Le gouvernement a encouragé l’importation des moutons durant ces semaines qu’il s’agisse de ceux destinés au sacrifice ou de ceux qui iront directement à l’abattage. Les professionnels du secteur prévoient la hausse des prix à l’importation du bétail destiné au sacrifice par rapport à l’année dernière à cause de l’augmentation des prix sur les marchés internationaux.
La décision d’anticiper ces importations, relaie Al Ahath Al Maghribia, vise à mettre les ovins importés en quarantaine sanitaire comme une procédure nécessaire avant de les introduire sur le marché local. Tous les animaux vivants importés sont soumis à un contrôle strict et régulier de leur état de santé, de leurs certificats sanitaires au niveau des centres d’inspection situés aux postes frontières.
L’ONSSA (Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires) souligne que ce n’est qu’après un contrôle sanitaire effectué par un vétérinaire que les animaux sains peuvent être admis sur le territoire national. Ils sont par la suite isolés dans des étables agréés par l’ONSSA où ils seront surveillés par un vétérinaire assermenté et une commission de vétérinaires afin de garantir la période de la mise en quarantaine sanitaire et de s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs de germes pathogènes.