Le phénomène de l’occupation illégale et anarchique du domaine public maritime sur plusieurs plages relevant de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane continue de gâcher le séjour des touristes et les vacances des nationaux pendant cet été.
Le pire est que, d’après le quotidien Al Akhbar, qui aborde le sujet dans son édition du week-end des 23 et 24 août, «ce chaos causé par des occupations illégales du domaine public maritime et d’autres pratiques n’aurait pas interpellé les autorités locales compétentes».
Et pourtant, une décision du wali de la région Souss-Massa et gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane interdit clairement et formellement l’exercice de toute activité sur les plages et dans leurs alentours sans autorisation des autorités locales compétentes. De même, la décision définit et encadre les circuits des activités sur les lieux pour servir les vacanciers et non pas gâcher leur expérience.
Aujourd’hui, fait remarquer le quotidien, les espaces sur les plages sont morcelés par des personnes qui les squattent et les louent avec des parasols à des prix qu’ils imposent comme bon leur semble. Dès que les estivants foulent le sable des plages, ils se retrouvent dans l’obligation de passer à la caisse pour pouvoir profiter des eaux de la mer et de leur atmosphère.
D’autres énergumènes, poursuit Al Akhbar, ont squatté les terrains jouxtant les plages et même des parcelles du domaine public maritime qu’ils ont transformées en parkings informels où seules leurs lois sont appliquées. Ainsi, les automobilistes se trouvent dans l’obligation de céder et de passer à la caisse, puisqu’il n’y a pas d’autres lieux pour garer leurs voitures. Ces pratiques transforment en cauchemar le déplacement de plusieurs familles marocaines et étrangères vers les plages de la région de Souss-Massa, et plus particulièrement les espaces réservés aux estivants dans la préfecture d’Agadir Ida-Outanane.








