Au Tribunal de première instance de Marrakech, la cour a décidé du report dans treize jours, au 6 février 2019, d'une nouvelle audience du procès de trois co-accusés dans l'affaire Hamza mon bb,.
Actuellement incarcérés à la prison Oudaya de Marrakech, Soukaina Janah, dite "Soukaina Glamour", Simo Dahir, journaliste et correspondant de presse, et un certain Adnane S., surnommé "Moul Ferrari", dont l'identité complète n'a pas été révélée par la justice, et qui est propriétaire d'une agence de location de voitures, sont poursuivis en état d'arrestations. Tous les trois sont impliqués dans cette affaire née en 2016 sur les réseaux sociaux Snapchat et Instagram, où deux comptes anonymement administrés sous le pseudonyme Hamza mon bb ont, trois années durant, causé de multiples scandales en révélant, photos et vidéos à l'appui, des moments intimes ou privés de la vie de célébrités dans leur grande majorité marocaines.
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En octobre dernier, la chambre consultative relevant du Tribunal de première instance de Marrakech avait rejeté une demande formulée par le juge chargé d'instruire cette affaire. Le magistrat avait proposé de poursuivre ces trois personnes en état de liberté, comme cela avait été le cas pour la chanteuse Dounia Batma, et de sa soeur Ibtissam, elles aussi impliquées dans cette affaire qui a causé de multiples remous.
La première audience du procès des deux soeurs, qui se sont vues accorder leur remise en liberté contre le versement d'une caution dont le montant global s'est finalement élevé à la somme de 800.000 dirhams, doit s'ouvrir le 10 février prochain, dans ce même Tribunal de première instance de Marrakech. Dounia et Ibtissam Batma sont poursuivies pour leur "participation à l'accès frauduleux au système de traitement informatique des données" et la "diffusion d'images et de déclaration d'autrui sans son consentement dans le but de nuire ou de diffamer".
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Un agent de la police judiciaire, qunt à lui accusé de corruption de violation du secret professionnel auquel il est tenu, et donc d'avoir fait "fuiter" des informations à propos de certaines personnes, en ayant recours au systeme d'information de la Sûreté nationale, dans le but de nuire, a quant à lui écopé d'une peine de prison de 10 mois ferme, et d'une amende de 2.000 dirhams.
L'enquête, menée par des agents de la Police judiciaire de Casablanca, avait en effet révélé que cet agent de police avait, à la demande de la styliste Aicha Ayach, vivant aux Emirats Arabes Unis, et actuellement sous coup d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités marocaines, révélé à celle-ci des informations personnelles concernant des personnes en particulier, moyennant des virements de sommes d'argent.