"L'actrice et le réalisateur, tous les deux accusés d'adultère sans qu'il n'y ait de preuves ne sont pas poursuivis. Le dossier est envoyé à nouveau à la police judiciaire pour approfondissement de l'enquête". C'est ce qu'a précisé Tayeb Adlouni Alami, l'avocat de la comédienne, accusée d'infidélité par son mari qu'elle a rencontré il y a deux ans et demi au Canada, alors qu'elle avait entrepris des études de cinéma.
"Une fois à Boston, où réside sa propre famille ainsi que la famille de son époux, ce dernier lui a fait comprendre qu'elle devait quitter le monde du cinéma et cesser d'être comédienne, lui signifiant que c'était contraire à la religion. Cet argument a constamment été soutenu par le mari de cette actrice, au point que c'était devenu pour lui une obsession", déclare une source de la famille de l'actrice, interrogée par Le360.
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Cette même source ajoute que "lorsqu'elle a décidé d'accepter le premier rôle qui lui a été proposé en plus du poste d'assistante-réalisatrice dans ce projet cinématographique de Aziz Khallaf, l'auteur du film 'A mile in my shoes' son mari a sévi et a décidé de la soumettre à une filature au Maroc puis de la traîner en justice".
L'avocat de l'actrice précise en outre que le plaignant souhaite absolument prouver que l'adultère est avéré, même si les accusés, en l'occurrence la comédienne et le réalisateur, maintiennent leur ligne de défense.
Ceux-ci persistent et signent: la relation qui les lie est purement professionnelle.
"Le mari ne s'est pas contenté pas d'une plainte, alors que l'accusation pour adultère a été jugée irrecevable par manque de preuve, il a, une seconde fois, rebondi avec une autre plainte, cette fois-ci en montrant des photos et des vidéos où on voit les deux personnes dans des situations tout à fait normales et pas du tout compromettantes", souligne Me Tayeb Adlouni Alami.
Aussi bien l’actrice, accusée par son mari, un homme d’affaires marocain résident aux Etats-Unis, que son présumé amant, le réalisateur, ont maintenu la version selon laquelle ils se trouvaient dans le même appartement, lieu où ils ont été interpellés le dimanche 7 juillet, alors que, selon leurs déclarations, ils étaient là pour discuter d’un projet artistique.
Après avoir entendu les deux accusés dans cette affaire hier, jeudi 11 juillet, le représentant du parquet a décidé de remettre le dossier à la police judiciaire pour un complément d’enquête.
A l'heure où nous mettons en ligne, aucun élément n’a encore pu prouver formellement l’adultère. Les deux accusés sont toujours libres de leurs faits et gestes et ne sont pas poursuivis. Mais l'enquête suit son cours.