La colère d'une épouse blessée par un mari frivole a mené à la découverte, le wek-end dernier, de deux armes à feu assorties de leurs munitions. Dans son édition de ce lundi 25 mai, Assabah rapporte, en effet, qu'une plainte déposée par une femme contre son mari adultérin a permis à la police de saisir deux pistolets et vingt-huit balles.
Tout a commencé quand une femme, ulcérée par les comportements irresponsables de son mari, s'est présentée devant la police judiciaire de Skhirat-Témara pour porter plainte contre lui, affirmant qu'elle avait découvert, après une semaine de filature, qu'il se rendait dans un appartement meublé pour y retrouver sa maîtresse avec laquelle elle a pu le surprendre en flagrant délit d'adultère.
Une fois sur les lieux indiqués par la plaignante, les enquêteurs ont en effet trouvé le mari en compagnie de son amante et d'un autre couple. Et nul besoin d'ajouter que le "charmant" spectacle auquel ils ont été confrontés ne laissait place à aucune équivoque. Les quatre compères ont alors été arrêtés et toutes les pièces pouvant recéler des éléments compromettants, notamment les téléphones portables, ont été saisies.
Or, en vérifiant le contenu d'un téléphone, un enquêteur est tombé par hasard sur les photos de l'un des prévenus posant, à la manière d'un acteur de film d'action, avec des pistolets. Interrogé à propos de ces armes, l'homme a avoué cacher chez lui deux pistolets et des balles. La police a alors escorté l'individu jusqu'à son domicile pour y saisir les armes en question.
Les premiers éléments de l'enquêtes ont permis d'écarter l'hypothèse selon laquelle les deux pistolets seraient des armes de service volées à des gendarmes, des éléments de la police ou des douanes. Pour en savoir plus, lesdites armes ont été confiées au laboratoire de la police.
Des sources d'Assabah indiquent par ailleurs que le prévenu a déclaré avoir trouvé les armes et les balles dans des colis censés contenir des vêtements et envoyés par son frère qui réside en Italie. Pour frimer devant ses amis, il aurait posé pour des photos en brandissant ces armes à la manière des policiers dans les films d'action. Il a, en outre, nié avoir essayé de contacter des barons de la drogue ou autres criminels pour tenter de leur vendre les joujoux.
L'affaire ne s'arrêtera probablement pas là et promet d'autres rebondissements de l'autre côté de la Méditerranée.