À cause du variant Omicron, le centre de transfusion sanguine de Casablanca lance des collectes dans d'autres régions

Une campagne de don de sang organisée par le ministère de l'Intérireur, en collaboration avec le centre national de transfusion sanguine, le 6 décembre 2021, à Rabat.

Une campagne de don de sang organisée par le ministère de l'Intérireur, en collaboration avec le centre national de transfusion sanguine, le 6 décembre 2021, à Rabat. . Ferchi - MAP

Les contaminations au Covid-19 sont en hausse à Casablanca. Pour cette raison, dans le contexte de la forte propagation du virus à cause du variant Omicron, le centre de transfusion sanguine de la métropole économique lance des collectes inter-régionales.

Le 19/01/2022 à 20h30

A cause de la hausse des cas de contaminations au Covid-19 et de la forte propagation du virus due au variant Omicron, les équipes du centre de transfusion sanguine de la métropole économique du Royaume se sont déplacées hors de la région de Casablanca-Settat, au cours du week-end dernier. En lançant des collectes inter-régionales, le centre de transfusion sanguine de Casablanca a donc changé de stratégie.

Il s'agit là d'une première étape, dans le contexte d'une tournée prévue dans l'ensemble des régions du Maroc, dans le but de collecter du sang et donc de sauver des vies humaines. Dans une déclaration pour Le360, la directrice du centre, Amal Darid, a confié que 70% des poches de sang collectées à Fès au cours du week-end écoulé serviront à alimenter le stock national de «la banque du sang» au Maroc.

«Nous avons également organisé cette collecte dans les régions pour qu’il n'y ait pas de ségrégation, pour donner l’occasion aux Marocains qui sont loin des centres de transfusion de donner de leur sang», a-t-elle expliqué. 

Par peur du Covid-19 qui sévit depuis deux ans au Maroc, les Marocains sont de plus en plus réticents à faire don de leur sang de manière spontanée sans qu’il y ait une urgence médicale. D’où des campagnes de sensibilisation, organisées de manière régulière.

Dans une précédente déclaration pour Le360, Amal Darid avait souligné que pour satisfaire les demandes quotidiennes, qui dépassent les 420 poches de sang par jour, le Maroc a besoin de 600 poches de sang à traiter et livrer quotidiennement. Il faut donc réussir à mobiliser un minimum de 400 donneurs par jour, avait-elle expliqué. 

Par Qods Chabaa
Le 19/01/2022 à 20h30