Les nouveaux cas de cancer au Maroc s’élèvent chaque année à 50.000. De nouvelles données fournies par le ministère de la Santé et de la protection sociale renseignent sur les cas de cancer au Maroc, relève le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 9 mars.
En réponse à une question écrite posée par le groupe parlementaire du PJD, le ministre Khalid Ait Taleb a relevé que les cancers du sein (35%) et du col de l’utérus (11,2%) étaient les plus fréquents chez les femmes, tandis que le cancer du poumon demeure le plus répandu chez les hommes (22%). S’ensuivent le cancer de la prostate (12,6%) et les cancers lymphoïdes (7,9 %), précise le quotidien.
La question du groupe parlementaire du PJD portait sur les mesures que le ministère de la Santé comptait prendre pour mettre fin à la souffrance des patients atteints de cancer, face à la rareté des rendez-vous médicaux disponibles. Le groupe présidé par Abdellah Bouanou a également interrogé Khalid Ait Taleb sur le manque de centres de traitement dans un certain nombre de villes. Dans la question écrite, les islamistes soulignent aussi que les médicaments et traitements contre le cancer restent chers, y compris pour les personnes aisées.
En réponse à cette question, le ministre précise que les médicaments coûtent à l’Etat 187 millions de dirhams. Dans le détail, Khalid Ait Taleb souligne que le budget alloué à l’acquisition de ces médicaments est passé de 58 millions de dirhams en 2010 à 187 millions de dirhams en 2021. A ce montant, s’ajoute aussi un autre budget alloué à l’acquisition de médicaments par les CHU et à la prise en charge des patients du dispositif d’assistance du Ramed. Pour le ministre de la Santé, cette mesure a permis de soigner gratuitement 77% des patients pris en charge en 2021, soit environ 103.087 cas.
Quant à la problématique du délai d’attente des rendez-vous, Khalid Ait Taleb assure que le ministère a diffusé une circulaire pour permettre aux personnes affiliées au Ramed d’être soignées dans n’importe quel centre. Toujours selon le quotidien, une autre circulaire a été émise pour les traitements gratuits des maladies cancéreuses pour les enfants de moins de cinq ans.