C’est un dossier qui revient régulièrement dans la presse en cette période de l’année. Le mouvement des agents de l’autorité, les walis et les gouverneurs en particulier, fait de nouveau l’actualité. C’est le quotidien Assabah qui revient sur ce sujet dans son édition du week-end des 22 et 23 juillet. Le quotidien évoque même un vaste mouvement qui devrait être «de bonne augure» pour des ministres et même pour des secrétaires généraux.
Les walis et les gouverneurs comptent désormais les heures qui les séparent de la fin de leur mission à la tête de l’administration territoriale, chacun dans sa région, écrit Assabah. Tout le monde parle, en effet, d’un mouvement dont la date est très proche, dans quelques semaines tout au plus, précise le quotidien sans toutefois citer de sources. Un grand nombre de walis et de gouverneurs vont être mis à la retraite après avoir passé plus de neuf ans à leur poste. D’autres vont être affectés aux services centraux du ministère alors que quelques-uns seront redéployés dans d’autres wilayas, provinces et préfectures.
En toute logique, ce sont de nouveaux profils qui vont prendre leur place. La plupart d’entre eux n’ont jamais été fonctionnaires du ministère de l’Intérieur. Leurs CV sont actuellement passés au peigne fin, croit savoir le quotidien.
Ce mouvement pourrait être une aubaine pour d’anciens ministres qui pourraient revenir aux affaires, à la tête de wilayas dans les régions les plus importantes. Ce mouvement est aussi très attendu chez les secrétaires généraux des provinces et préfectures qui pourraient être promus gouverneurs. Certains d’entre eux occupent déjà le poste par intérim et attendent leur confirmation.
Le quotidien affirme, sans citer là encore de sources, que les secrétaires généraux candidats au poste de gouverneur ont tous obtenu de bonnes notes lors des examens qui ont été supervisés par le gouverneur chargé des affaires des walis au sein du ministère de l’Intérieur.
Certains walis et gouverneurs dont l’état de santé ne leur permet plus de continuer dans leurs fonctions seront eux aussi mis à la retraite. C’est le cas également des walis et gouverneurs dont le mandat a été prorogé trois fois. Le sort de ceux qui ont été auparavant affectés aux services centraux reste inconnu.
Le nouvel organigramme du ministère mis en place pour accompagner les changements dictés par la mise en œuvre de la régionalisation avancée implique également de nouvelles nominations, ou du moins le changement de fonctions. D’après le quotidien, le ministère de l’Intérieur compte désormais, entre autres, le secrétariat général, la Direction générale des affaires intérieures, l’Inspection générale de l’administration territoriale, la Direction générale des collectivités territoriales, la Direction générale de la protection civile, la Direction de la coopération internationale, la Direction de la communication, la Direction des systèmes d’informations, la Direction des affaires rurales.