Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est engagé à intervenir auprès des missions diplomatiques étrangères pour «endiguer le monopole des intermédiaires non agréés sur les rendez-vous des visas pour les pays européens», relaie Al Akhbar de ce lundi 25 novembre.
Dans sa réponse à une question écrite de Driss Sentissi, président du groupe parlementaire du Mouvement populaire (MP, opposition), le ministre indique que «les services de son ministère veillent, lors de leurs rencontres avec les représentants des missions étrangères, à évoquer régulièrement la question de la gestion du système de visa, ainsi que les dysfonctionnements qui provoquent le mécontentement de certains citoyens».
Il a, de plus, insisté sur la nécessité de remédier à ces dysfonctionnements, afin d’éviter qu’ils ne «soient exploités par certains intermédiaires et courtiers illégaux», rapporte Al Akhbar du lundi 25 novembre.
Selon Nasser Bourita, «les efforts déployés pour sensibiliser les missions diplomatiques sur le phénomène des courtiers non agréés et des intermédiaires illégaux ont donné leurs fruits, après l’adoption par la société qui gère les demandes de visas français de nouvelles mesures pour lutter contre ce phénomène».
En effet, a-t-il ajouté, «cette société a introduit une procédure de vérification de l’identité des demandeurs de visas par un appel vidéo réalisé par ses employés, et ce avant de prendre la décision de leur fixer un rendez-vous».
De plus, a indiqué le chef de la diplomatie, «plusieurs pays européens tels que la France, l’Espagne et l’Italie ont choisi de déléguer la gestion de cette opération à des sociétés spécialisées afin de gérer les demandes de visa déposées auprès des missions diplomatiques et des consulats de ces pays».
D’un autre côté, le ministre a exhorté les autorités de ces pays à traiter les dossiers «avec la rapidité et la fluidité requises, et à préserver la dignité des citoyens marocains, notamment pour les demandes de visas ayant un caractère impératif, comme les études et les soins médicaux», relaie Al Akhbar.
Ce faisant, il a rappelé aux autorités concernées que «tout retard dans le traitement de ces demandes spécifiques pourrait avoir des conséquences négatives sur ces catégories, allant jusqu’à la perte de leurs droits».