Le Plan Maroc Vert (PMV) a connu un taux de croissance de 5% en 2018 et il compte sur une évolution importante en 2019 avec la réalisation de plusieurs projets.
Depuis son lancement en 2008, a déclaré le ministre, les investissements globaux dans le secteur de l’agriculture ont été de l’ordre de 104 milliards de dirhams, dont 60% sont des financements provenant du secteur privé, le reste provenant de fonds publics.
Ces investissements augmenteront, pour passer à 115 milliards de dirhams, selon les prévisions.
Les investissements publics ont été axés sur l'agriculture solidaire (15 milliards de dirhams en 2018, 17 milliards de dirhams en 2019), les chantiers structurels (30 milliards de dirhams en 2018, 34 milliards de dirhams en 2019).
Le PMV a permis, depuis son lancement, l’irrigation d'une superficie totale de 1,6 million d'hectares, soit 18% de l'ensemble des terres agricoles et 21% des zones cultivables.
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"L'irrigation participe en moyenne à 45% du produit intérieur global agricole et à 75%, comme ce fut le cas lors de la sécheresse en 2016", a affirmé le ministre de l'Agriculture.
Le Plan Maroc Vert a réussi à porter les réserves des semences de 500.000 quintaux à 2,2 millions de quintaux en 2018.
La mécanisation de l’agriculture a également évolué puisqu’il y a désormais 9 tracteurs pour 1.000 hectares, contre 5 tracteurs à l’initiation du PMV.
Les exportations agricoles ont, de leur côté, augmenté de 117%.
Exclusivement dédiée au bilan du Plan Maroc Vert, cette rencontre de Skhirat fait suite à un premier forum organisé en octobre dernier à Marrakech.
Y participent notamment le président de la Fédération des Chambres d'agriculture, Lahbib Bentaleb, et le président de la Confédération marocaine de l'Agriculture et du développement rural (COMADER), Ahmed Ouayach.
La journée de Skhirat est aussi l’occasion d’évoquer, en plus des aspects positifs de ce plan, les difficultés que rencontre le monde agricole, notamment dans les problématiques touchant au stockage de la production agricole, de sa distribution et de sa commercialisation.
Les problématiques du financement de potentiels investissements et de la mise en place de marchés de gros dans l’ensemble du royaume seront également abordés au cours de cette journée.
