"Les débats internes sont dirigés et imposés d'en haut et seuls les dirigeants sont mis au devant de la scène", a dénoncé celle qu’on surnommait la "belle du PJD".
Pour Aâtimad Zahidi, la ligne politique du parti se nourrit "des principes du Mouvement unicité et réforme" (MUR), le bras religieux et idéologique du parti de la Lampe.
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La jeune militante a en outre torpillé les accusations du PJD selon lesquelles les actions de ce parti seraient freinées par des contraintes qu’implique l'exercice du pouvoir.
"Le PJD reste recroquevillé sur lui-même en affirmant à chaque fois que ses actions sont stoppées par des parties [qu’il ne nomme jamais, Ndlr]. Ce n'est pas une raison pour ne pas s'ouvrir sur d'autres horizons", a-t-elle martelé.
"J'ai déposé ma démission du Conseil national du parti", a-t-elle confirmé.
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Pour avoir claqué la porte du PJD, les instances de ce parti viennent de la sanctionner.
Le président de la commune, Moh Rejdali, qui est aussi issu du PJD, vient de lui signifier sa "suspension" de la vice-présidence de la commune de Témara au motif de supposées "absences répétées des réunions du conseil communal".
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A la question de savoir quelles sont ses futures ambitions politiques, Aâtimad Zahidi, 37 ans, affirme que le champ politique au Maroc est "riche et diversifié".
"Il y a l’embarras du choix entre le RNI, le PAM et le PPS", a-t-elle affirmé, refusant cependant de reconnaître que le RNI est sa future destination, sans doute la plus probable.