Le souverain "a insisté sur la nécessité de se conformer aux paramètres définis par les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 et qui ont été consacrés lors des rencontres tenues à Genève, sous l'égide des Nations Unies", a souligné le professeur des relations internationales à la Faculté de droit de l'université Mohammed V de Rabat.
Le règlement du conflit du Sahara marocain est "bien défini par les orientations des Nations Unies et les résolutions du Conseil de sécurité. Tout autre cadre pour le règlement de ce dossier passe impérativement par les paramètres onusiens", a-t-il ajouté.
Le Roi du Maroc, a rappelé le politologue, a une nouvelle fois exprimé au Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et à son envoyé personnel, "le soutien total du Maroc pour les efforts qu’il déploient afin que soit relancé le processus politique dans les plus prompts délais".
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Le discours royal a également porté sur deux autres points importants, à savoir, d’une part, que le partenariat économique futur avec les pays est désormais lié à la marocanité du Sahara et, d’autre part, que la question de la zone d’El Guergarat a été «définitivement résolue» par les Forces armées royales (FAR), auxquelles le Roi Mohammed VI a adressé un vibrant hommage.
Le souverain, a ajouté le politologue, a affirmé que le Royaume "n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial avec les pays qui affichent des positions floues ou ambivalentes sur l’intégrité territoriale nationale". D’un autre côté, le Roi a exprimé sa considération aux pays et aux groupements qui sont liés au Maroc par des conventions et des partenariats où les Provinces du Sud constituent une partie intégrante du territoire marocain.
Le politologue a par ailleurs indiqué que le Roi a totalement ignoré les gesticulations du régime militaire algérien, accordant plutôt un important intérêt aux peuples maghrébins. "La vision royale accorde un précieux intérêt à l'unité et à la prospérité des peuples maghrébins puisque le régime totalitaire à Alger à fermer la porte du dialogue", a commenté Tajeddine El Houssaini.
