Dans une déclaration pour le360, cet homme d'affaires a affirmé que "la loi est claire au sujet du cumul", précisant qu'il a "un mois pour choisir entre la présidence du conseil de la région et la députation". Rachid El Abdi, ancien chef du groupe parlementaire du PAM au sein de la Chambre des représentants sortante, n'a pas précisé quel serait son choix préféré entre député et président de la région. "Laissons les choses mûrir pour pouvoir se prononcer", a-t-il dit. Mais certains de ses proches privilégient voir le représentant du PAM présider la région de Rabat-Salé-Kénitra, en se déchargeant de son mandat de député. Il faut rappeler qu'El Abdi a été élu aujourd'hui à la présidence à la faveur d'une alliance entre les élus du PAM, du RNI et de l'Istiqlal. Selon Mohamed Zidouh, conseiller régional de l'Istiqlal, cette alliance, qui s'est faite suite à un accord dans presque toutes les régions et les communes du pays, augure de la prochaine configuration gouvernementale qui est en cours de formation par le chef de l'Exécutif désigné, Aziz Akhannouch.
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"Il faut une harmonisation au sein de l'autorité publique, qu'elle soit gouvernementale ou locale", a-t-il estimé. Quant à l'élu régional de l'USFP, Abdellah Sibari, il a indiqué que son groupe a félicité le nouveau président malgré la pression qui s'est faite sur cette élection. Les élus USFPIstes ont voté contre cette élection. A la question de savoir si ce vote négatif de l'USFP signifierait que le parti de la Rose se place désormais dans l'opposition du futur gouvernement, Abdellah Sibari, un proche de Driss Lachgar, a répondu négativement, indiquant que "les consultations sont toujours en cours".