Khalid Kerdoudi a, lors de son réquisitoire, apporté les éléments prouvant les charges qui pèsent sur les accusés, notamment en ce qui concerne la constitution d'une bande criminelle. Il a détaillé les préparatifs ayant précédé l'implantation du camp, rappelé l'identité des membres du comité d'organisation du camp, mentionné les voyages à Alger et à Tindouf, les sommes importantes en devises saisies, les communications téléphoniques échangées entre les organisateurs ainsi que la répartition des tâches entre les responsables du camp.
Le procureur a cité à plusieurs reprises le nom de Naâma Asfari présenté comme le cerveau de ce camp "planifié et organisé" depuis Alger. Les familles des victimes, qui assistent au procès, ont demandé ce lundi 12 juin des peines maximales contre les mis en cause.