Tout a commencé quand des conseillers du PAM, et ils étaient nombreux, ont assiégé et occupé la tribune où siégeaient les membres du bureau de la mairie, empêchant le président Mohamed Sadiki et ses adjoints d'ouvrir la session ordinaire de l'assemblée communale.
Les conseillers du PAM, appuyés par des élus du RNI et du MP, ont motivé leur acte par l’incapacité des élus du PJD et du maire, issu de ce parti, Mohamed Sadiki à gérer les affaires de la capitale.
Ils ont même accusé la majorité d'ostracisme et de gestion unilatérale.
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Ce nouvel épisode de tension entre les deux partis survient après une accalmie de 7 mois, une trêve qui a suspendu les diverses et dangereuses altercations qui ont émaillé les relations PJD-PAM depuis les élections municipales de 2015.
Le maire de Rabat, Mohamed Sadiki, a regretté ce nouvel incident qualifiant d'"illégal" cet acte d’occupation de la tribune.
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Il a tenté de convaincre, sans succès, les conseillers du PAM de regagner leur place afin de permettre l'ouverture de la session qui comportait un ordre du jour assez riche, comme l'adoption des budgets affectés aux arrondissements de la capitale.
Il a, en outre, appelé les autorités locales, dont le wali Mohamed El Yacoubi -dont c'est la première "épreuve du feu" de ce genre- à "agir" pour que des incidents de ce genre "ne se reproduisent plus et afin que les intérêts des citoyens soient préservés".