Un nouveau clou au cercueil du régime algérien moribond! Et c'est le chef du principal parti d’opposition en France, Les Républicains, qui l’a planté.
Dès son arrivée dimanche soir dernier à Tunis, à l’invitation du président Caïd Essebssi, l’ancien président français a décoché cette pique ironique et moqueuse : «La Tunisie est frontalière avec l’Algérie et la Libye. Ce n’est pas nouveau, vous n’avez pas choisi votre emplacement».
Des propos qui ont secoué les salons mondains capitonnés du gotha politique et médiatique algérien. L’Algérie (très) patriotique, qu’on ne vous présente plus, s’est chargée de "répondre" au trait d’esprit de l’ancien président français, en le traitant ainsi de «trublion» à la solde des Etats-Unis.
Autant dire que Sarkozy a gratté là où cela fait le plus mal à l’Algérie officielle, empêtrée dans une crise sans précédent en raison de la chute des cours du pétrole et de l'impasse politique due à l’extrême légèreté d’un régime en rupture de ban et chancelant, à l’image de vieux apparatchiks dépassés par les événements.
Pourtant, Sarkozy n'a dit que la vérité en s’en prenant à cette malédiction géographique qui a fait que la Tunisie, autant d’ailleurs que le Maroc, partage sa frontière avec un pays qui continue d’insulter l’avenir.
«L’Algérie, qu’en sera-t-il dans l’avenir ? De son développement, de sa situation ? C’est un sujet qui, me semble-t-il, doit être traité dans le cadre de l’Union de la Méditerranée», a dégainé l'ancien locataire de l'Elysée, au désarroi de confrères algériens qui y ont vu une incitation claire à «une intervention militaire étrangère» contre l’Algérie !
Précisément, contre un régime suicidaire qui hypothèque, non seulement l'avenir du peuple algérien frère, mais l’avenir de tous les peuples du Maghreb.