Dans un entretien avec Le360, Nabil Benabdellah a qualifié "de pragmatique, d'objectif, de précis, et d'ambitieux" ce nouveau programme, dont la mise en oeuvre, a-t-il affirmé, vise à résoudre "la problématique socio-économique de l'après-Covid-19, ainsi que sur un plus long terme.
Selon ce document, l'Etat est appelé à jouer, sur les plans politique et économique, "un rôle central et déterminant", selon les termes du secrétaire général du PPS.
"Nous aspirons à un Etat démocratique fort et à une vie économique solide", a-t-il plaidé, et d'apporter le soutien de son parti à l'entrepreneuriat national et à la promotion de l'emploi.
Nabil Benabdellah a également invité le secteur financier, la Banque centrale et les banques en général "à s'impliquer davantage dans la réalisation de projets".
Parmi les autres points de ce nouveau programme, figurent "la lutte contre la précarité, le développement de l'économie verte et bleue ainsi que la promotion de l'école publique, la santé et la culture", a déclaré Nabil Benabdellah, en insistant sur le fait que les 20 mesures apportent des "solutions concrètes" sans théories ni démagogie.
"Nous ne pouvons, bien sûr, réussir ce programme sans une démocratie forte et sans l'apport d'un gouvernement politique fort", a-t-il conclu, faisant allusion à l'opposition de son parti à la formation d'un gouvernement de technocrates.